Du fait de l’absence des formalités administratives relatives à la gestion des sociétés, le statut d’autoentrepreneur séduit de nombreuses personnes, particulièrement en 2021. Ce statut offre également de nombreux avantages comme des démarches administratives simplifiées, l’exonération de la TVA et bien d’autres. Mais créer une entreprise et la développer implique de suivre certaines étapes. Découvrez 5 conseils qui permettent de créer son entreprise en autoentrepreneur.
1 – Définir son projet en amont avant de créer son entreprise
Avant de se lancer dans la création de son entreprise, l’autoentrepreneur doit prendre le temps de bien définir son projet dans sa globalité. Cette analyse a pour but de valider le statut de microentreprise, car ce statut n’est pas applicable à toutes les activités notamment les activités agricoles, artistiques ou juridiques. D’où la nécessité pour l’autoentrepreneur de s’assurer que son projet professionnel est en adéquation avec ce régime. Vient ensuite l’étape cruciale de l’élaboration d’un business plan. Ce document justifiant la création de l’entreprise est important puisqu’il regroupe toutes les informations comme les diverses sources de revenus et les charges, étude de marché, présentation de l’offre, prêt bancaire ou autres sources de financement.
2 – Se faire accompagner par un professionnel de la microentreprise
Afin de faciliter la création de son entreprise, l’autoentrepreneur peut faire appel à des professionnels de la microentreprise comme l’Aide à la Création et à la Reprise d’Entreprise qui permet de profiter d’une exonération des cotisations sociales. Il peut bénéficier d’autres aides telles que l’Allocation de Solidarité Spécifique et du Revenu de Solidarité Active. Il a également la possibilité de se tourner vers d’autres organismes en fonction de son activité professionnelle. Il s’agit de l’URSSAF pour les activités libérales, de la Chambre des Commerces et de l’Industrie pour les commerçants et la Chambre des Métiers et de l’Artisanat pour les activités artisanales. Étant donné que la profession de maçon s’assimile à de la prestation de service artisanal, un maçon en auto-entrepreneur relève donc de la CMA de son département, il peut ainsi demander conseil auprès de cet organisme.
3 – Se conformer aux obligations légales liées au statut d’autoentrepreneur
Le statut d’autoentrepreneur n’implique pas seulement d’avoir des droits, mais aussi des obligations légales liées à ce statut et qui doivent être respectées afin de pouvoir créer une activité durable. Parmi ces obligations, il y a la Cotisation Foncière des Entreprises ou CFE, l’ouverture d’un compte bancaire professionnel, la déclaration du chiffre d’affaires et le respect des seuils de chiffre d’affaires en fonction des activités. Ces obligations peuvent être aussi le paiement des cotisations et charges sociales, la création et l’édition de factures sans TVA ou encore la tenue d’un registre d’encaissements et de décaissements de trésorerie.
4 – Souscrire une assurance Responsabilité Civile Professionnelle
L’activité d’autoentrepreneur ne bénéficie pas de protection en matière d’assurance responsabilité civile. Ainsi, il doit souscrire une Responsabilité Civile Professionnelle appelée aussi RC Pro pour le protéger des conséquences d’éventuels sinistres causés par son activité. En effet, il est responsable du sinistre et de ses biens personnels en cas de contentieux ou de litige. Concrètement, ses propres biens peuvent servir à payer un client subissant un préjudice et réclamant des dommages et intérêts. Pour éviter cette situation, il est fortement recommandé de souscrire une RC Pro.
5 – Cumuler le statut d’autoentrepreneur avec les aides du Pôle emploi
Bien que certaines idées reçues fassent penser au contraire, il est tout à fait possible de cumuler le statut d’autoentrepreneur et la perception d’indemnités du Pôle emploi. En ce sens, l’activité en autoentrepreneur peut être cumulée avec 2 systèmes d’aides du Pôle emploi si l’entrepreneur a droit au chômage. Il s’agit du maintien de l’intégralité ou d’une partie de ses indemnités chômage et la perception d’un capital de départ. Pour l’autoentrepreneur, ces aides sont des avantages non négligeables pour la création de son entreprise et il serait dommage de s’en priver.
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